Lyrics
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
C’est le blues de la tess qu’on écoute dans la caisse, kho! J’ai perdu le goût
de la fête
Punaise, j’ai plus toute ma tête, péter, j’ai bu toute la -teille
Poto ressens toute ma peine, je patiente, j’attends le jour de la paye
Qu’on me foute la paix, des gens manquent à l’appel, je repense à la belle,
l'époque à la tess
A la Galathé, la Desour, Adh, tenir les murs, j’ai passé l'âge
Ça date, vrai galérien, j'étais là H 24
Puis j’ai déserté, j’ai coupé les ponts volontairement
On se voit que pour les mariages ou les enterrements
Ceux qui me connaissent vraiment, j’sais à peu près c’est qui
Les autres c’est bonjour, au revoir si on se croise, on a rien à se dire
Qu’est-ce tu deviens? Tu t’es marié? T’as des gamins?
T’as divorcé? J’apprends qu’un tel est bé-tom et que d’autres ont pété les
plombs,
Ca met les glandes mais ça doit pas effacer le reste
Faut bien qu’on fasse les diez même si la poisse a frappé le tiequs
Les frangins m’appellent Czech, bien connu dans ma ville
Ce soir c’est le blues des racailles comme disait Tonton David
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
Le blues de la tess, là où l’on crèche, certains sont partis trop tôt
Gosse en hass, garde la Schweppes mais que sont devenu mes potos
Trop manquent à l’appel, purgent des peines longues, on finit sur une chaise
longue
On déserte le tiequs pour une belle blonde
Comme des feuilles, les frères tombent, au sol ou écroués
Ghetto, tiers monde où l’on aimerait te voir échouer
Le quartier est une jolie laisse, serrée, quelques clichés pour les faire
baliser
A part nous faire espérer, ils sont incapables de nous valoriser
Un grand n’importe quoi comme tirer sur les condés
Un cri sans voix comme un cocktail molotov sur les pompiers
Et des gamins capuchés, un drapeau blanc sur la machette
Tant d’amour à donner avec du gloss sur la gâchette
Aujourd’hui on se croise, les mérites tracent sans même se calculer
Hier on était barges, braves avec des sav' à écouler
Et quand la vie nous met des tartes, en amitié nous échouons
Le destin mélange les cartes où nous jouons
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
Est-ce que le quartier nous a construit? Est-ce le quartier nous a porté?
Est-ce que le quartier nous a détruit autant qu’il nous a apporté?
Est-ce que le quartier nous a punit? Est-ce que le quartier nous a égaré?
Est-ce que le quartier nous a unit? Autant qu’il nous a séparé
Et rien à regretter entre les braves et les envieux
S’il fallait recommencer, on ferait la même mais en mieux
Souvenirs inoubliables, la pureté d’une amitié
Si le tier-quar est une richesse, nous en sommes les héritiers
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
Hier on était môme, regarde le temps passe vite
Même si tu me vois plus dans les halls, c’est toujours là que j’habite
Même si le quartier me colle à la peau, faut bien que je fasse ma vie
Crois pas que j’oublie, c’est le blues de la té-ci, j’ai le blues de la té-ci
C’est le blues du quartier, du pavé
J’ai squatté les cages d’escaliers délabrés à tiser, bédave
Dépravé, aussi cramer, on sentait que c'était grave
Des années et des années et qu’est que j’ai gagné
C’est le blues du quartier, du pavé
J’ai squatté les cages d’escaliers délabrés à tiser, bédave
Dépravé, aussi cramer, on sentait que c'était grave
Des années et des années et qu’est que j’ai gagné