Lyrics
A travers ma voix, tu marche dans ma rue,
C’que t’entends c’est c’que tu vois, lyrics tirs du marche crue.
a craint.
T’aimerais que j’te chante autr’chose, mais c’est toujours l’mme refrain.
Mon frre 400 l’heure, accroches-toi, y’a plus d’freins.
On enfreint tous les lois, juges procureurs, mme les avocats,
C’est pas qu’des voyous incarcrs, y’a mme des hommes d’tat.
Ils ont niqu mon bled, rien foutre de leurs rgles,
Tout comme leurs filles qui s’font foutre mme en priode de rgles.
Aprs avoir arbitrairement fix les rgles du jeu,
Comme dit l’poto kery james, soit tu marche ou c’est l’enjeu.
Ils t’envoient l’ombre pour rflchir si tu chies neuf.
L’tat c’est la plus grosse carotte, tu sais c’est tout bnef'.
Taxe la moiti du salaire misrable de nos parents,
Pourtant les aloc' ont du mal prendre cong une fois par an.
J’viens des blocs l o les darons paient pour o aller.
a c’est le rap des familles nombreuses, des mres au foyer.
Pourquoi ils peuvent pas comprendre?
Ils ont la mentalit du bled.
Leur mode de vie est diffrent du ntre, c’est pas d’leur faute.
Moi j’suis propre, j’ai un minimum d’ducation.
Mon point d’repre: l’islam, un bon garon qui a grandit sans son pre.
Mon p’tit frre et moi, on a prit l’avion pour v’nir dans c’pays,
Pour nos tudes mais l’systme fait d’nous, des soldats sans treillis.
Le bonheur ses tages comme la rime.
C’est hallucinant.
Comme quand t’attends une rponse d’un boss ou brave alors qu’c’est all c’est
moi.
Sinon on a les pieds bloqus dans la merde, comme dans du ciment.
Ceux qui parviennent s’en sortir passent pour des gens fascinant.
Comme des dirigeants, avare et riches d’exigences.
Pour nos familles opprimes et accables c’est dsobligeant.
Alors ils snobent les familles nobles au rang social lev,
Ils causent avec ddain, insultent enfant mal lev.
Pendant qu’les riches tuent le temps, le temps tue les pauvres.
Chez moi on s’contente plus du comptoir, les p’tits ont l’apptit de rafle et de
coffre, on risque.
Les keufs, dboulent, gyrophares, v n’r, chez moi on s’branche plus sur Sky,
en prvention scanner.
J’ai des connaissances ils ne savent ni lire, ni crire, y’a pas pire,
Mais j’vais t’dire, ils prennent des tunes quand t’es en train d’dormir.
C’n’est pas pour les vanter, c’qui n’est pas dit n’est pas su.
Je fais qu’raconter, la ralit, y’a rien d’invent.
L’argent aveugle les jeunes, savent plus sur qui ils tirent,
Savent plus o ils en sont, o ils vont, ne leur parle pas d’avenir.
Et quand t’as pas mit de ct, juste pour kiffer tre cot,
Les jeunes courent droit vers l’enfer, mme avec un point d’cot,
Rien faire, part tomber dans l’vice des substances illicites.
Une fois les esprits rds, les bandes tombent en dficit.
a s’flicite tellement, qu’a arrive vite aux oreilles d’indics,
Qui lui ne tard’ra pas passer un coup d’fil, en informer les flics.
Des lops sont en poste l o tu rside, pour t’filer,
Jusqu' ton prochain braco la sortie ils te jettent le filet.
Alors c’est soit tu coopre, ou prend la fuite mais faut dfourailler.
(Avec un putain d’rvolver qui risque pas d’s’enrailer.
Ton coeur bat tellement vite) qu’il peut lcher tout moment.
(Et quand, on t’tire dessus gros) t’oublies tout l’monde, et mme ta maman.
Quand tu t’fais pingler, pas d’caresse ou tu t’fais trangler.
A la BRP tu t’fait gonfler jusqu' ronfler. Au poste, j’ai vu des photos prise
en hauteur,
Qui dit qu’ton voisin n’est pas un RG, une famille d’inspecteurs.
On s’dispute le secteur, entre Rick Hunter, tout fous les psychopathes,
t’a Hannibal lecteur.
Pos sur l’banc, t’a pas l’air d’un vendeur d’shit ni d’came,
Suspect d’tre pass du vlo volant grosse caisse, bcane.
Comment s’passer d’se faire plaisir quand t’a du fric.
a attire les michtonneuses, une sorte de bite autant qu’les flics.
Yeah! L’oisivet est mre de tous les vices.
Le vice t’achte, en t’rendant service, en t’donnant du shit, en te f’sant la
bise.
a fait du bien d’flamber, n’importe quand tu peux t’faire plomber.
C’qui t’fait trembler t’as plein d’embrouilles en cours, en plus t’as pas
d’plan B.
Certains sont discrets, d’autres se font r’marquer, c’la jouent durs.
Ce sont les mme dont vont soumis des drogues dures. Bref, tu m’coutes?
Quand t’as les steurs sur tes ctes, qui t’mettent sur coute,
Si c’est pas toi dans la cassette ils font en sorte qu’a concide.
Aux assises, dballent toute ta vie, devant tes potes qui assistent.
Y’a des durs qui pleurent d’entendre leur vcu, l’oral c’est triste.
Ton pre dgot, ta mre n’en trouve plus l’sommeil la nuit.
Image elle et l’fatiha pour l’parleur de nuit.
Parloirs sauvages, ddicacs ceux et celles,
Qui vont casser la voix, comme Patrick Bruel,
Aux gnrations confondues des ruelles,
Bons ou mauvais, crapuleux mme cruels.
Pour tous les Vitriaux, tomb l’poque du blues,
Des racailles font les bom-bom, le sound-system foutait la caille.
Les jeunes s’forment du ghetto aux schtars,
Normal qu’ils ptent un cble, c’est cinq piges de promenade, de mitard.
Toujours en r’tard, t’as rat l’bippeur, tout l’monde un portable.
La prison fait d’certains des cons, d’autres des gens respectables.
Une fois librable re belote, dur de s’rinsrer.
A l’afft d’gros coups un gros somme, prmdit avec le SSEM.
On est encore l’age de pierre, on ne peu plus civilis.
C’est la guerre du feu version fringues et rass.
Trop nerveux, mitho, michto, schizophrne.
Trop d’potos ont grandit Fleury, vieillard freine.
Sous l’oeil de successeurs encore mangeur de gteau BN.
T’as, l’crit des coles, leurs prdcesseurs mener leur vie d’bohme.
Gnration d’BM, braqueurs d’BM, t’es adapt aux rythmes de vie, 9.4 400bpm.
(Vitry) Une banlieue parmi tant d’autres.
Ici comme chez toi, la paresse gagne du terrain sur l’envie d’changer des ntres.
On roule sans permis, nique le RMI, on shoot le coeur, t’as pas un rayon
d’bonheur dans la zer-mi.
Disparat, lche pas l’survet' mme quand c’est glacial,
Fait rien d’spcial, les p’tits s’rchauffent les orteils au centre commercial.
On fait l’fort pendant l’juste prix.
En fin d’journe s’remet d’sa soire.
H 24 dehors sauf pour cause d’une diarrhe.
Le plus triste c’est qu’a t’fait marrer.
Mais pour nos vieux, on vit comme des princes.
On rentre pour manger dormir, en gros faut pinces.
Les jeunes s’fouttent d’leur sant, misent tout dans l’apparence chic,
souffrent d’une chique.
Les rages de dent soulages au sky, shit. Gar sur l’parking, monte le son ds
qu’y’a les flics.
Ecoute du ragga-roots l’ancienne, bouge du pranton deranit silk.
Epais tel un sandwich du dpt, en manque de calcium, pour s’inscrire au
gymnasium.
M’faire investire dans un Magnum, pour duquer les mastocs, avec le mach toc.
Mme les mutils d’guerre nous plaignent et regrettent pas leur poque.
Constate, aprs la Gaule, la France, bientt les states, j’accuse l’tat,
d’nous avoir mit dans c’t’tat.
(Un creuset de voyous, victimes du systme, que dieu nous guide. Woy !)