Lyrics
L’achat et la vente
L’histoire du billet d’banque
Dans les poches du vent
C’est l’appel du ventre
De quoi se détendre
De quoi s’faire descendre
Le doigt sur la détente
L’histoire du billet d’banque
L’histoire du billet d’banque
Des coups à se faire prendre
Dans les poches du vent
C’est l’appel du ventre
De quoi se détendre
De quoi s’faire descendre
Le doigt sur la détente
L’histoire du billet d’banque
Les caisses sont vides, chargez les brolics
Faites vite, coffrez les vivres
Y a rien d’triste
Tant qu’c’est l’argent d’la République
Les grosses finances, la sère-mi fait des drogués
Les rentrées d’oseille et le recel d’objet, yeah
Tu peux pas comprendre pourquoi on est obstinés
Dans les braquos, y en a qui partent dans l’idée d’se faire fumer
Concentré quand tu comptes, quand tu coupes
Quand tu goûtes au cul du croupier
Tous les mois c’est l’krach boursier
Qu’est-ce qu’on dit à l'État, remboursez
Les enfants du hall ont des kalash dans les mains
Et comptent devenir des bouchers
Combien d’accros à la tune à Fleury-Mérogis
Pour en prendre faut faire preuve d’héroïsme
Tout part des billets, même le terrorisme
Sortir les cartes comme au Qatar
La gloire on s’accapare
Dans l’cartable de l’arnaque
C’est l’budget d’Kandahar
Des cadavres de cafards
C’est l’mobilier des gardav
Dans l’cœur est la richesse
Mais dirigée vers l’Kahba
Subir une douleur dans le dos pour un dollar de l’heure
Les devises multicolores rendent les cœurs indolores
C’est bien connu du Havre à Avenue Foch
Le salaire de la sueur est un argent d’poche
L’achat et la vente
L’histoire du billet d’banque
Dans les poches du vent
C’est l’appel du ventre
De quoi se détendre
De quoi s’faire descendre
Le doigt sur la détente
L’histoire du billet d’banque
L’histoire du billet d’banque
Des coups à se faire prendre
Dans les poches du vent
C’est l’appel du ventre
De quoi se détendre
De quoi s’faire descendre
Le doigt sur la détente
L’histoire du billet d’banque
Le billet d’banque, il se troque, court de mains en mains
Tu l’retrouves dans des coffre-forts, des mallettes
Des sacs de sports, des chaussettes
Des clones en biz des banques, elles causent le racket
Se font dans les petites coupures, les seuls liens qui font la recette
Fichés, tous bien tatoués
XXX d’acteurs en quartier, pour la moitié d’un billet tu t’fais plier
Ou piller dans ton foyer
Pour beaucoup faut batailler
Les hommes lui vendent leur âme, ne croient qu’en lui, ne veulent que briller
Partout les hommes se pointent, car l’oseille le nerf du pouvoir
Sale ou propre, c’est l’avoir qui compte, ça depuis l’bavoir
Son histoire sans fin passe du coupe-vent à la sacoche
Du casino au MacDo, des fois sur lui des balles ricochent
Donc tend la main vers morch'
Adepte des plaisirs charnels
Dans la foulée, s’fait rouler comme une tige, un rail pour la belle
Tu l’verras p’t-être au mitard, bien gonflé comme une boulette
Soit caché dans des murs, six pieds sous terre mais sous un squelette
C’est fou mec
Ouvrez les tiroirs-caisses de l'État, les bêtes noires ont la dalle
Place les bons au porteur sous ma ceinture abdominale
Au bon moment, opportun, un pare-balles j’en porterai un
Car la mort est un courtier en bourse qui ne spéculera point
Pour pas un rond, on a marchandé les Noirs dans un triangle
Mis la tête au carré d’un continent pour un papier rectangle
Peu d’chance sort sur des planches à billets
Avec un salaire d’ouvrier, d’la tête aux pieds tu t’es rhabillé
L’achat et la vente
L’histoire du billet d’banque
Dans les poches du vent
C’est l’appel du ventre
De quoi se détendre
De quoi s’faire descendre
Le doigt sur la détente
L’histoire du billet d’banque
L’histoire du billet d’banque
Des coups à se faire prendre
Dans les poches du vent
C’est l’appel du ventre
De quoi se détendre
De quoi s’faire descendre
Le doigt sur la détente
L’histoire du billet d’banque
J’arrive du tiers-monde, ça t’dit quelque chose?
Le seuil de pauvreté, ça t’dit quelque chose?
Compte offshore, délit d’initié, ça t’dit quelque chose?
Un billet d’cinq-cent euros tout neuf, ça t’dit quelque chose?
Les îles Caïman, Luxembourg, Monaco
Le crédit à consommation, est-ce que ça t’dit quelque chose?
Le troc, c’est révolu sauf en prison, est-ce que ça t’dit quelque chose?
Le billet d’banque, poto, comment parler d’autre chose?