Issu de la prison d’la mort j’rappe l’envers du décor
Le juge j’lui nique sa mère seul Dieu peut juger d’mon sort
Ma vie est écrite hardcore la tristesse dans les yeux
La puissance vient de dehors
Le monde tourne en rond pendant qu’on reste mobiles
Le profil balafré tu t’fais griller sur un coup d’fil
Sur le fil du rasoir on apprend à marcher
L’amour, l’espoir nos sentiments se sont fait égorgés
La rue c’est XXX mais aussi des coups d’balles
Pourquoi tu t’agites c’est trop tard quand le coup part
Toujours coupable, un destin violent
Tous dans la même gova la faucheuse au volant
La monnaie, les femmes poussent à commettre l’adultère
J’ai vu la drogue, l’alcool mettre des adultes à terre
Les pieds sur le ter-ter dans mon état secondaire
Tire moi une balle dans l’dos et mon blaze deviendra légendaire
Le destin fini en cendres comme une rette-ba
Appelle moi le parrain fiston tes balles ne m’arrêtent pas
Les p’tits dans les draps, les regards de vers-tra
J’te rappelle la mort commence le jour où tu naîtras
Tes larmes ont le même goût
Tes négros me xxx
J’t’assure qu'à souffrir on est beaucoup
On vit comme des fous, c’est eux contre nous
à force d’encaisser on rend les coups
J’reflète la rue liée pour le meilleur et le pire
C’est à force de faire des erreurs que j’ai battis mon empire
Agir ou courir, réussir ou mourir
La souffrance d’un homme se cache derrière le sourire
Haï par l’autrui, il tue je reconstruis
La raison fait l’homme et les sentiments le détruit
On fait du bruit comme XXX tant qu’on a pas tout dis
Avance avec la rage de vaincre dans nos taudis
Perd pas la raison, horizon prison sans barreaux
Rester fier me rappelle ces tatouages sur la peau
Oublie tes paradis fiscaux, ici c’est mon ghetto
Les portes du pénitencier, le chant des canons sciés
On veut tous briller, attirés par les grosses thunes
La tête sur les épaules, les pieds sur le bitume
La chanson du peuple, le chant du calibre
Oh, ça c’est pour les frangins qui rêvent d'être à l’air libre
Y’a trop de daronnes au parloir, trop d’familles en deuil
Pris par la jalousie les bâtards me regardent d’un mauvais œil
J’ai trop d’orgueil, le torse bombé les cotes plombées
Si ça devient tragique on passe au plan B Si t’es tombé faut apprendre à te relever
Arrête de rêver
Le monde est divisé en deux
Y’a ceux qu’ont les mains chargées d’armes
Ceux qu’ont les yeux chargés d’larmes
Celui qui tire, celui qui creuse, celui qui s’en tire ou celui qui rend l'âme