Au Texas, où l’aurore
A des parfums de violette,
Un frisson de mandore
Fait chanter toutes les fauvettes
Avec leurs tresses brunes
Et leurs yeux de velours
A qui cherche fortune
Elles donnent l’amour
Dès que le jour a fui
Elles s’en vont légères
Et, de l’ardente nuit,
Font goûter le mystère
Les baisers de passion
De ces fauvettes brunes
Sont la folle chanson
Qui monte au clair de lune
Le gaucho qui chemine
Dans la Sierra mystérieuse
Presse sur sa poitrine
Sa tendre fauvette amoureuse
Il a le c